lundi 18 mars 2013

Le MIAM se taperait bien le modèle allemand


Non, il ne s'agit pas de se taper Claudia Schiffer (la photo ci-contre n'ayant pour but que d'attirer sur ce blog une floppée d'ados pré-pubères afin qu'ils fassent un max de pub pour le MIAM à coups de SMS de type "lol el é tro bone la cougar lol ptdr xd"). Enfin bref, la blonde qui nous intéresse aujourd'hui n'est pas la belle Claudia mais plutôt la pas si bête Angela Merkel dont la gouvernance fait rêver même le plus austère des banquiers. Le MIAM parle donc bien du modèle économique, social et industriel de cette Allemagne qui serait tellement mieux que le reste de l'Europe, Nogent-le-Rotrou comprise.

Le MIAM a ainsi souhaité décortiquer les raisons du succès et du regain de popularité d'un pays mal compris, et pas uniquement parce-qu'il ne parle pas la même langue que nous. Après tout, dès 1940, de nombreux français ont eu la clairvoyance de s'entendre parfaitement avec nos voisins d'outre-Rhin. Il aura fallu 70 ans pour que ces visionnaires soient enfin entendus.


L'Allemagne, un pays aussi simple que festif

En Allemagne, on aime les choses simples depuis longtemps. La preuve, Herta (célèbre pour ses knackis dont sont friands petits et grands) a été fondée en 1897 au moment même où nous français inventions le cinématographe, sans réaliser qu'il engendrerait de nombreux navets indigestes (les moins mauvais recevant du Cesar, de la bouffe pour chat quoi !).

Dans le même souci de simplicité, les fêtes allemandes sont beaucoup plus conviviales que les nôtres. Pour s'amuser, une chope de bière, quelques knackis, un bermuda et un urinoir public suffisent à nos cousins germains. Pendant ce temps, nous nous prenons la tête pour savoir si on prendra du pastis ou du rosé, des cacahuètes ou des chips, si on portera une jupe ou un slim et si les toilettes se trouvent bien à droite au fond du couloir.
En outre, l'Allemand ne se pose de questions existentielles sur le pourquoi du comment il fait la fête. Il rigole bruyamment, rote, chante et ça suffit à son bonheur. Nous autres avons toujours besoin d'une raison qui n'a souvent rien de gai comme la célébration d'une guerre mondiale et le salut à un soldat inconnu (qui était peut-être un salopard. On ne le saura jamais puisqu'il est inconnu !).
Vous rétorquerez peut-être que nous avons inventé la fête de la musique. Certes, mais les Allemands ont inventé la technoparade dont vous admettrez qu'elle est beaucoup plus gay.


L'Allemagne, un pays historiquement à la pointe de la technologie

Quelques décennies avant la knacki Herta, l'Allemagne était à la pointe. Elle était même au casque à pointe ! Depuis, les innovations technologiques qu'elle a produites sont nombreuses et concourent aujourd'hui au bien-être universel. Il serait trop long de les énumérer toutes. Nous nous bornerons donc à en évoquer trois des plus beaux exemples.

Ainsi, là où certains se plaignent que l'ouverture des frontières ait pu avoir comme conséquence d'augmenter l'insécurité, l'Allemagne a su concilier liberté de circulation et recul de la criminalité. Comment ça ? Grâce aux Mercedes et autres BMW ! En effet, ces bolides aisément reconnaissables améliorent de beaucoup l'interpellation des trafiquants de drogue puisque, c'est connu, le caïd des cités (souvent noir, comme le soulignent régulièrement les plus fins observateurs de nos sociétés modernes : Eric Zemmour et Véronique Genest en tête) ne roule qu'en berline allemande blanche. Quant au délinquant en col blanc, il roule en Mercedes noire mais on ne l'interpelle pas, sinon qui blanchirait l'argent de trafics indispensables comme celui des armes sans lequel on ferait bien moins de guerres civiles (ce qui mettrait Bernard-Henri Levy au chômage) ?

Autre invention sympathique, le Pape rigolo qui ne décède pas ! Avec la démission du toujours frétillant et bavarois Benoît XVI (notons que le Bavarois est frétillant par nature, ce qui lui permet de parfaitement chanter la tyrolienne, même en soutane), on évite enfin aux catholiques de pleurer à chaudes larmes la disparition de leur guide suprême, auteur-compositeur de chants de messe modernes et joyeux comme le fameux "Ave Maria Hola dere tutu, hola dero" . Plus vivant que jamais et redevenu Joseph Ratzinger (un nom à forte teneur drôlatique, vous en conviendrez), ce petit coquin va donc pouvoir mourir sans faire l'ouverture du JT de Claire Chazal, laissant la voie libre à des informations plus réjouissantes comme la découverte de viande de porc dans les knackis, ainsi qu'un héritage musical que ne renierait pas notre Patrick Sébastien national (Benoît 1664, comme on le surnomme affectueusement dans les bars du Vatican, travaille en effet sur un nouvel album contenant quelques futurs tubes comme "On fait tourner les goupillons", "Mais non, Messie" ou encore le déjà controversé mais prometteur "Jesus m'habite". En période de crise, on ne peut qu'apprécier les efforts de l'ancien souverain pontif pour nous faire festoyer sans vergogne.

Enfin, et cela se sait peu car l'Allemand est aussi modeste que corpulent (ce qui prouve sa bonne santé), on doit à nos voisins l'invention du somnifère ultime. Ce traitement efficace à 100%, et qui ne provoque aucun effet secondaire ni dépendance, est issu d'années de recherches menées par le grand laboratoire Bayer. Il s'agit bien évidemment de l'inspecteur Derrick. Notons d'ailleurs les efforts menés pour rendre attrayant ce traitement puisque si quelques minutes de visionnage suffisent à tomber dans un sommeil profond, ce sont bien 281 épisodes d'une heure chacun qui nous sont proposés. Dernier avantage de ce médicament, il ne creuse pas le trou de la Sécu.


L'Allemagne en tant que modèle d'intégration

Depuis quelques décennies, on peut se réjouir des progrès visibles dans le monde entier en matière d'intégration réussie (Obama aux Etats-Unis, Depardieu en Russie, etc.). La France avait aussi tenté quelques expériences au début des années 80. Par exemple avec le Camerounais Yannick Noah à qui l'on accordât la nationalité française après qu'il eût gagné Roland-Garros en 1983 (outre le grand intérêt de cet article, notez l'emploi de l'imparfait du subjonctif. Trop la classe quoi !). Malheureusement, Noah se montra ingrat en ne gagnant pas d'autre tournoi majeur puis en chantant "Saga Africa" au lieu de "Saga Franche-Comté" (titre autrement plus festif, surtout si l'on habite du côté de Vesoul). Expérience ratée donc... Plus de 20 ans plus tard, la France faisait une nouvelle tentative encore plus osée en plaçant à sa tête un nain d'origine hongroise. Encore une fois, ce fut la catastrophe : le nain s'enticha d'un coton-tige italien avant de réaliser trop tard qu'il aimait d'amour une certaine Angela, de Hambourg (qui, malgré son penchant pour les knackis balls, se refusera à lui, laissant la voie libre à une bretonne du même tonneau. Enfin bref, si vous voulez connaître la suite du feuilleton, ne loupez pas le JT de Jean-Pierre Pernaut ou Les Feux de l'amour, c'est pareil, d'ailleurs ça se suit).

Mais comme disait Bernard-Henri Dessange (fameux philosophe capillaire, auteur de "Indignez-vous mais dans un quart d'heure parce que là faut que je termine la mise en plis de madame") : "Hegel dans la tête et gel sur les cheveux sont les deux mamelles de la frange". Certes, cette citation n'a rien à voir avec notre sujet, mais elle méritait qu'on s'y attarde.

Enfin bref, et parce-que le MIAM n'aime pas tourner autour du pot, l'Allemagne prouve au monde entier que son modèle d'intégration est sans équivalent en portant aux nues le plus improbable des immigrés : Franck Ribéry ! Si ça c'est pas un modèle de tolérance... Le MIAM a beau chercher, il n'y a pas d'autre exemple de si grande bienveillance à l'égard d'un être aussi "différent" (Rain Man et Forrest Gump étant des fictions).


L'Allemagne en tant que modèle économique et social

Nous vous imaginons déjà dire "ok, y a moins de chômage en Allemagne, mais y a pas non plus de salaire minimum. Du coup, les gens travaillent mais ils sont super pauvres". Et vous avez raison. Cependant, cela n'a rien de négatif. D'ailleurs, sans vous en rendre compte, vous avez introduit le terme "super" qui est éminemment positif. En outre, pensez bien que travailler pour un petit salaire permet de faire gagner davantage d'argent à votre patron. Ainsi, vous faites preuve de générosité, d'altruisime et de gratitude envers la main qui vous nourrit (rappelons à cet effet que se nourrir en Allemagne est bien moins coûteux qu'en France. Un peu de chou, une knacki et hop on a bouffé pour la semaine !). De ce fait, vous êtes heureux car comme disait Bouddha (qui pourtant ne connaissait pas les knackis) : "le bonheur est né de l'altruisme" (alors que chez Herta, on dit plutôt que le bonheur est né de la truie). Bref, vivement qu'on bosse gratos d'Aix-en-Provence à Aix-la-Chapelle !


La preuve est ainsi faite que l'Allemagne doit être copiée sans retenue, dans quelque domaine que ce soit. Pour conclure, citons John Fitzgerald Kennedy. Ce dernier avait déclaré dès 1963 "Ich bin ein Berliner", que l'on doit traduire par "Les USA ça craint. Je veux vivre à Berlin", phrase que certains américains lui reprocheront au point de l'assassiner quelques mois plus tard, tout autant pour son côté anti-patriotique que pour la pauvreté de sa rime.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire