vendredi 15 mars 2013

Le MIAM contre les photos de bouffe qu'on nous impose sur Facebook même quand on n'a pas faim !

Au MIAM aussi on mange, mais on n'en fait pas tout un plat !
Il fallait bien que le MIAM trouve un premier cheval de bataille. Ô ironie du sort, c'est dans un plat de lasagnes que ledit cheval apparut. Kevin Aliagas (aucun lien, quoique...) avait donc encore photographié son déjeuner du jour. C'en était trop pour le MIAM car...
 
Oui, disons-le tout net... ce que Kevin a bouffé à midi...

ON S'EN FOUT !!!

La lutte s'engage dès aujourd'hui et le MIAM a besoin de vous. Soutenir le MIAM dans son combat contre les photos d'assiettes, c'est soutenir les nourritures de l'esprit !

Si vous avez peine à rallier votre entourage à notre cause du jour, voici de quoi les convaincre en trois points (Nda : nous déclinons toute responsabilité concernant d'éventuelles moqueries sur le délicieux Nikos Aliagas qui n'a rien à voir avec la choucroute, puisqu'il est grec).
 

1/ Le temps passé à photographier une assiette peut être utilisé à d'autres profits, par exemple :

  • Photographier vos convives au moment où ils galèrent avec leur feuille de salade (trop large pour entrer entièrement dans la bouche), leur spaghetti (trop long), leur sauce tomate (alors qu'ils avaient ce si joli chemisier blanc) ou leurs petits pois (qui tombent toujours de la fourchette)... L’œuvre ainsi produite aura le mérite de faire rire vos enfants comme les huissiers et autres contrôleurs des impôts (deux professions exercées par des caractères plutôt taquins).
    Vous allez dire « oui mais si je mange seul ? » et là nous répondons que rien ne vaut un bon miroir ! Si vous ne souhaitez pas que l'on rit à vos dépends, un habile montage vous permettra d'insérer le visage d'une personnalité célèbre que l'on pourra donc diffuser sur la toile à des fins fortement comiques (par exemple et totalement au hasard, Nikos Aliagas).

  • Parler de sujets à haute portée philosophique/scientifique/politique comme l'intérêt de revenir sur le traité de Maastricht (pour éviter un nouveau Nikos Aliagas sur nos écrans de télévision), le réchauffement climatique (nuisible au commerce de la bouillotte en caoutchouc et pourtant nécessaire à la survie d'espèces menacées comme le lama à poils laineux autrement appelé Nikos Alpagas), ou l'orthographe exacte de Nietzsche (dont l’œuvre La Naissance de la tragédie, malgré son titre, n'a rien à voir avec l'enfance de Nikos Aliagas)...

  • Manger avant que ce soit froid.


2/ L'espace occupé par les photos de bouffe sur Facebook nuit à la visibilité d'informations bien plus importantes comme :
  • Les documents prouvant qu'une famille de roms/maghrébins/communistes/gays au RSA vit bien mieux que d'honnêtes travailleurs comme ce pauvre Gérard Depardieu obligé de s'exiler en Russie pour survivre ou que ce cher Nikos Aliagas, l'exception culturelle du PAF.

  • Les photos de chats ou de couchers de soleil dont l'effet est aussi apaisant qu'une soirée télé sans Nikos Aliagas.

  • Les scores de nos « amis » à Candy Crush Saga, jeu dans lequel il s'agit d'aligner des figures aussi bruyantes que sirupeuses afin de les éliminer (même principe que dans le The voice de Nikos Aliagas).

  • Les manifestations orgasmiques dès qu'Apple change une vis de son iPhone (dont Nikos Aliagas a longuement vanté les mérites dans le dernier 50 mn inside).

 

3/ Regarder la photo d'un plat, c'est se priver de sa saveur, de son parfum et de sa texture. Que de frustration ! C'est un peu comme si on regardait TF1 sans le son, sans l'image et, surtout, sans Nikos Aliagas. Ah non, mauvais exemple en fait... Rater Nikos, c'est ne rien rater. La preuve : la Grèce s'en est débarrassée. Pas étonnant pour un pays qui a donné naissance à Platon, Aristote et Panos H. Coutras, le réalisateur du cultissime film « L'Attaque de la moussaka géante » dont le visionnage vous guérira définitivement de l'envie de photographier le moindre plat.




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