jeudi 16 mai 2013

Le MIAM révise son bon Français


Ils sont nombreux les amoureux des belles lettres qui regrettent que la jeunesse d'aujourd'hui (celle d'hier ayant considérablement vieilli) ne parle ni n'écrive un Français littéraire. A ces garants de la bonne tenue de la langue de Molière (mais aussi de Christian Clavier et Franck Ribéry), le MIAM répond que rien n'est perdu ! Il n'est jamais trop tard pour élever son niveau de langage. Dans ce but, le MIAM s'intéresse aujourd'hui aux figures de style permettant d'élever la qualité d'un texte ou d'un discours, vous donnant les clés qui vous ouvriront peut-être un jour les portes de l'Académie Française, histoire d'arborer un joli costume orné de rameaux d'olivier verts et dorés afin de briller lors des soirées mondaines (pour sortir au Macumba Club, un slim et un T-shirt moulant restent cependant plus appropriés).

Afin de rendre cet exposé moins fastidieux, le MIAM a décidé d'illustrer son discours par de savoureux exemples qui serviront à découvrir ensemble anacoluthes, zeugmes et autres prosopopées, termes aux sonorités à haute valeur drôlatique au demeurant (ce qui augure d'un billet des plus réjouissants).

NB : Les définitions ci-dessous sont tirées de Wikipedia, parce que vous croyez quoi ? Que le MIAM sait tout ? Non mais oh !!! Le MIAM s'est contenté de formuler les exemples et c'est déjà pas mal !

L'image
Fondée sur l'équivalence, l'image consiste en un rapprochement de deux champs lexicaux qui met en évidence un élément qui leur est commun.

Exemple : "Les stars du X sont des comètes dont la queue t'emmène au septième ciel" - Rocco Siffredi, Mémoires d'un cucurbitacé.

La comparaison
La comparaison comporte trois éléments : le comparé - l'outil de comparaison - le comparant (éventuellement inversés, histoire de brouiller les pistes).

Exemple : "Yves Lecoq chante comme une chèvre" - Michel Berger, Blé dur et bémol.

La métaphore
Image sans outil de comparaison – on distingue la métaphore annoncée (ex.1) où le comparé et le comparant sont présents et la métaphore directe (ex.2) dans laquelle le comparé est sous-entendu, d'où une grande force de suggestion mais aussi un risque d'incompréhension qui rend nécessaire le contexte.

Exemple 1 : "Ses cheveux de merlan frit" - Jean-Louis David, J'irai coiffer sur vos tempes.

Exemple 2 : "Prends un petit poisson. Glisse-le entre mes jambes. Il n'y a pas de raison pour se tirer la langue" - Elli Medeiros, Toi mon toit. Contrairement à ce que pensent quelques zoophiles, le contexte permet ici de comprendre que "jambes" renvoie à "pâtes" et "langue" à "nouille".

La personnification (ou l'animation)
Evocation d'une chose ou d'une idée sous les traits d'un être humain, d'un dieu ou d'un animal (voire des trois, e.g. Demis Roussos).

Exemple : "Quand je m'électrise, le téléphone pleure" - Claude François, Le Chanteur survolté.

L'allégorie
Représentation concrète d'un élément abstrait.

Exemple : "La culture dans nos programmes, c'est du béton" - Francis Bouygues, TF1 pour les nuls.

Le symbole
Image référence (comme une photo de Doisneau).

"La gourmandise est un vice sans faim" - Monsieur Bricolage, La Guerre des boulons.

L'image filée (ou métaphore filée)
S'étend sur plusieurs éléments (un peu comme une cuisine Ikea).

"L'amour est comme une cigarette qui brûle puis s'éteint, écrasée dans ses propres cendres. Moi je préfère la pipe" - Bill Clinton, Où ai-je encore mis mon cigare ?

L'hypallage
Epithète impertinente constituant une métaphore par le décalage de la relation logique entre les éléments d'une phrase (rien à ajouter, c'est trivial).

Exemple : "Dis camion. Pouet pouet !" - Marcel Prout, Very bad slip 2.

Le cliché
Image considérée comme usée (comme une photo de Doisneau achetée chez Ikea il y a plus de 6 mois).

Exemple : "Vouloir le beur, l'argent du beur et le cul de la beurette" - Jean-François Copé, Monter au Front.

La métonymie
Elle remplace un terme par un autre qui a un rapport logique mais qui n'a aucun élément matériel commun. Elle peut substituer le contenant au contenu (ex), le symbole à la chose (les lauriers = la gloire), l'objet à l'utilisateur (le premier violon), l'auteur à son œuvre (un Zola), l'effet à la cause (Socrate a bu la mort = la ciguë)...

Exemple : "C'était au temps où la France résistait" - Pierre Bellemare, Les Dossiers incroyables.

La synecdoque
C'est une variété de métonymie, parfois confondue avec elle ; elle est fondée sur le principe de l'inclusion. Elle permet d'exprimer la partie pour le tout (ex.1) ou la matière pour l'objet (ex.2).

Exemple 1 : "Ce bras qui, tant de fois, remua des montagnes. Ce bras qui, sans faiblir, gonfla mon compte épargne" - Francis Bouygues, La Pelleteuse.

Exemple 2 : "J'ai tout ce dont tu as besoin : du PVC, du mercure et de l'arsenic. J'ai monté le prix mais il y a une vis en plus" - Steve Jobs, Pas d'iPhone sans sa coke.

L'antonomase
Nom propre employé comme nom commun.

Exemple : "Le coup de balai, ça se passe aussi sous le Tapie" - Eva Joly, Les Mains propres.

L'euphémisme
Atténuation pour éviter de heurter ; procédé utilisé par exemple comme marque poétique et qui passe souvent par une périphrase avec également une fonction métaphorique.

"Casse-toi pauvre con, et ron et ron petit patapon" - Nicolas Sarkozy, Mon cul sur la bergère.

La litote
Atténuation qui suggère le plus en disant le moins, souvent à l'aide d'une tournure négative (ex.1). Également procédé d'ironie (ex.2).

Exemple 1 : "Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine" (= Entre ici, Adolf) - Philippe Pétain, Mémoires d'outre-Rhin.

Exemple 2 : "Je vais me casser heyheyheyhey si vous touchez heyheyheyheyheyhey au fruit de mon travail hohoho" (= à mon fric) - Gérard Depardieu, Mon fisc, ma bataille.

La périphrase
Remplacement du mot par une expression explicative, fonction poétique et métaphorique ou atténuation.

Exemple : "Les carottes sont cuites" - Jeanne d'Arc, Un bûcher presque parfait.

L'antiphrase
Expression d'une idée par son contraire avec une ironie clairement perceptible d'où nécessité du contexte ou de l'intonation.

Exemple : "La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres" - Franck Ribéry, Zahia 1 Zola 0.

L'épanadiplose
Reprise à la fin d'une proposition du même mot que celui situé en début (ex. 1), par opposition à l'anadiplose qui est une reprise juxtaposée (ex. 2).

Exemple 1 : "L'homme est un gnou pour l'homme" - Jean-Michel Dislexik, La grande bafouille.

Exemple 2 : "En ces temps décadents où l'on marie le phoque, le phoque Le Pen hisse en haut d'un mât branlant, se branlant bien des urnes que la Marine marchande" - Frigide Barjot, Le Vieil homme est ta mère.

L'épanalepse
Reprise d'un groupe de mots au début d'une proposition (construction emphatique).

Exemple : "Viens Gégé, viens Gégé, je suis un démocrate. Tu auras du picrate pour t'hydrater et des édredons pour tes biffetons" - Vladimir Poutine, La Chèvre et le chou rouge (Vol. 2 : Le Sarment d'Hypocrite).

L'anaphore
Reprise de mots dans des constructions semblables avec un effet de rythme sensible.

Exemple : "Sortir de la crise ? Yaka arrêter de payer les chômeurs à rien foutre, qu'ils bougent leur cul pour trouver du boulot ! Sortir de la crise ? Yaka arrêter de payer des vacances à ces faignasses de fonctionnaires, qu'ils bossent comme tout le monde ! Sortir de la crise ? Yaka arrêter de filer des médocs et des arrêts maladie pour n'importe quoi, moi je bosse même quand je suis malade. Sortir de la crise ? Yaka arrêter de payer les retraites, les vieux peuvent bosser plus longtemps. Sortir de la crise ? Yaka arrêter de payer des études aux jeunes, ils ont qu'à bosser. Sortir de la crise ? Yaka arrêter de payer des allocations aux bonnes femmes qui s'arrêtent de bosser pour faire des gosses" - Jean Yaka, Si on bossait tous, il y aurait moins de chômage.

L'épiphore
Reprise d'un mot ou de plusieurs mots dans deux ou plusieurs phrases ou vers qui se succèdent.

Exemple : "Il est où mon chienchien ? Il est là mon chienchien ? Mais c'est que c'est un joli toutou ça ! Oh oui, c'est un joli toutou ! Il veut un nonosse le chienchien ? Tiens mon toutou. Oh il aime ça le chienchien ! C'est du bon nonosse pour le toutou. Allez, à la niche maintenant" - Nicolas Sarkozy, Lettres à Jean-François Copé.

L'accumulation
Juxtaposition (ex. 1), avec éventuellement un effet de gradation croissante ou décroissante, et d'acmé (point culminant, ex. 2) ou climax.

Exemple 1 : "Adieu votes, Valls, Fauchon..." - François Hollande, La Laitière et le Pot aux roses.

Exemple 2 : "C'est un roc !... C'est un pic !... C'est un cap !... Que dis-je, c'est un cap ?... C'est une pénisule !" - Edmond Rouston, Eloge du priapisme.

Le parallélisme
Structure en miroir montrant l'identité ou l'opposition (proche de l'antithèse) :

"Ce qui est à toi est à moi, ce qui est à moi est à moi" - Nicolas Sarkozy, Lettres à Liliane Bettancourt.

L'hyperbole
Amplification traduisant l'émotion ou apportant un souffle épique (ex. 1), éventuellement avec un effet ironique ou plaisant (ex. 2)

Exemple 1 : "Et c'est grandi par le tumulte, aux sons des trompètes célestes, qu'il répondit au cuistre. Dans un auguste hochement de tête qui transperça le ciel, il terrassa l'ennemi puis retrouva la nuit" - Bixente Lizarazu, Le Coup de Zizou.

Exemple 2 : "C'est fou ! Tu es une grande artiste ! Tu as une vraie signature vocale ! J'en ai le souffle coupé" - David Pujadas, Des paroles et du tact.

Le chiasme
Parallélisme et inversion, souligne l'union ou l'opposition (ne pas y voir de lien avec nos politiciens même si nombreux sont ceux qui chiasment).

Exemple : "L'amour rend fou les hommes, le four rend mou l'édam" - Paul Bocuse, Pensées gratinées.

L'antithèse
Parallélisme et opposition

Exemple : "Je nie, j'avoue ; je suis mouillé, je traverse le désert" - Jérôme Cahuzac, Mon compte est bon.

L'oxymore
Variété d'antithèse à l'intérieur d'un groupe nominal, d'une expression.

Exemple : "Le coup de balai, quelle sale coup !" - Jérôme Cahuzac, Et si on passait l'éponge ?

Le zeugme (ou zeugma)
Ellipse d'un mot ou d'un groupe de mots qui devraient être normalement répétés, ce qui a pour conséquence de mettre sur le même plan syntaxique deux éléments appartenant à des registres sémantiques différents.

Exemple : "Aimé pour sa guitare et ses airs mielleux, Justin est couvert de louanges, de lauriers et d'acné" - André Manoukian, Dur dur d'être un Bieber.

L'alitération
Répétition dans plusieurs mots d'une sonorité consonantique avec un effet de rythme marqué, pouvant créer une harmonie imitative.

Exemple :  (répétition expressive du son /k/) "Quand Strauss-Kahn s'encanaille, les canards cancanent. C'est Sarko qui ricane" - Jean-François Kahn, Le coquin du Carlton.

L'assonance
[stylistique] Répétition d'une voyelle dans plusieurs mots d'une même phrase (ex. 1) ; [poétique] Rimes qui s’accouplent sur un groupe vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème consonantique variable (ex. 2. Opposé : contre-assonance, ex. 3).

Exemple 1 : (reprise du son /eu/) "Tout le monde s'émeut, à la queue leu leu. Tout le monde pleure, à la queue leu leu" - Bézu, Chantons la soupe populaire.

Exemple 2 : (reprise du son /a/ pour la rime) "Les ananas de la belle nana / Sont aussi beaux de profil que de face" - Noël Mammaire, Qu'elle était verte ma silicone vallée.

Exemple 3 : (reprise du phonème /r/ en fin de ver) "Hélas, comme tant d'autres, je vis dans la misère / Dans un appartement de sept millions d'euros" - Thomas Fabius, Au nom du père, de la rose et par l'opération du Saint-Esprit.

L'homéotéleute
Répétition d'un son ou d'un groupe de sons à la finale de plusieurs mots successifs.

Exemple : "Je suis animateur, compositeur, chanteur, un peu brailleur, j'apporte du bonheur à de vieux gens assis, je suis je suis je suis..." - Julien Lepers, Questions pour Céline Dion.

La paronomase
Jeu sur la proximité des sons (paronymie).

Exemple : "Je ne me choque jamais quand le vieux vocifère. C'est sa façon d'être et mieux vaut s'y faire" - Marine Le Pen, Mon père, mes urnes.

L'ellipse et l'asyndète
Juxtaposition sans lien grammatical (parataxe) qui marque de l'émotion ou la spontanéité (ex.1), ou constitue un raccourci frappant (ex.2).

Exemple 1 Ellipse : "Je savais pas. C'était pas rock. Le grec sentait la sueur. Sous les spots, un mielleux gesticulait. J'ai dit que c'était bien. Le grec a twitté. J'ai pris mon chèque" - Louis Bertignac, Mon téléphone est en dérangement.

Exemple 2 Asyndète : "Gourmand, croquant, malin" - Cyril Lignac, Le grand creux.

L'anacoluthe
Non-respect de la syntaxe courante, par exemple non rattachement de l'adjectif au nom, disparition de l'élément corrélatif entre deux phrases.

Exemple : "Le foot est un chaud business. Zahia passe, Ribéry tire, j'encaisse" - Michel Platini, Droit au but.

La prosopopée
Donner la parole à un absent (même s'il a tort).

Exemple : "Nikos... ici la voix ! Range-moi ces poils qui dépassent de ta chemise et sers-moi un kebab" - Benjamin Castaldi, Poilade grecque.

La prétérition
Parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on ne va pas en parler. D'ailleurs on ne vous a rien dit...

Exemple : "Inutile de vous dire ce que vous savez déjà. Je ne le répèterai donc pas. Cela a déjà été l'objet de trop long discours. Il serait vain de le ressasser, encore et encore. Tout autour de nous, les gens en parlent, déformant parfois mes propos. Je dois donc rétablir la vérite, celle que vous connaissez :  moi, je suis président de la République" - François Hollande, Je ne suis pas un Ayrault.

La question rhétorique
Fausse question destinée à garder ou à susciter l'intérêt du lecteur interpellé.

Exemple : "Vous voulez garder vos emplois ?" - Lakshmi Mittal, Licensed to kill.






 


mardi 7 mai 2013

Hollande : non mais allo quoi !


Un an après son élection, le Président Hollande est au plus bas dans les sondages. Les humoristes les plus qualifiés (Nicolas Canteloup, Nikos Aliagas, Jean-François Copé...) l'affirment en coeur : "le bilan d'Hollande est maigre. Pas de quoi en faire un fromage !". Vous ne trouvez pas ça drôle, le MIAM non plus. D'une part parce que bon, le jeu de mots "Hollande / fromage", ça commence à bien faire. D'autre part parce que bon, se réjouir du malheur des autres n'a rien de réjouissant (sauf quand l'autre est un sale type mais cette appréciation reste généralement assez subjective).

Bref (nb : mot clé inséré ici afin d'augmenter l'audience de ce blog en profitant du buzz créé par la série qui a révolutionné le feuilleton télé grâce à de savoureux dialogues tels que "j'l'ai r'gardé, il m'a r'gardé, j'l'ai r'gardé, il m'a r'gardé" qui, sans aucun doute, inspireront de nombreuses générations d'écrivains. Il se murmure d'ailleurs déjà que Nabila travaillerait sur un "j'ai dit allo, il a dit allo, j'ai dit non mais allo, il a dit allo quoi" et Nikos sur un "j'ai tweeté lol, j'ai tweeté lol, j'ai tweeté lol..."). Bref (et hop, re mot clé et re buzz), cette première année Hollande fait l'objet de nombreuses critiques. A l'heure où certains ont déjà pris leur billet pour "Nico 2 : le retour du Hobbit" et où d'autres bataillent sur tous les Fronts (les tondus à droite, les poilus à gauche), le MIAM se devait de dresser un bilan objectif de ces 12 derniers mois dont on dit qu'ils n'ont pas été si roses.


La croissance est là !

Les chiffres sont implacables. Chômage, coût de la vie, délocalisations, TVA : ça monte ! Certes, les esprits chagrins diront que ça montait déjà sous Sarko. Cela n'enlève en rien le mérite de François Hollande qui parvient avec succès à poursuivre les courbes ascendantes amorcées par son prédécesseur.


Une France plus humaniste que jamais

Sous Sarko, l'Etat faisait déjà preuve de tolérance et d'humanisme. On ne compte plus les jeunes illettrés ou délinquants à qui la France a offert une seconde chance : Jean-François C., Nadine M., Claude G., David D., Frédéric L., Rachida D., Eric B., Brice H. (jeu du jour : amuse-toi à retrouver qui se cache derrière ces mystérieux pseudonymes)... La liste est longue de ces gens voués à l'échec et à qui la France a pourtant tendu la main en leur disant : "toi, oui toi, et toi aussi, et même toi l'albinos, vous n'étiez rien, vos vies étaient sinistres. Réjouissez-vous, vous voilà ministres !".
Pour Hollande, faire preuve de tant de générosité était d'autant plus ardu que la plupart des cas irrécupérables étaient soit des amis de Nico, soit partis en Russie, voire les deux. Plutôt que de jouer sur la quantité, notre Président a misé sur la symbolique en nommant Ministre et combattant de la fraude fiscale un... exilé fiscal ! On attend avec impatience les nominations du couple Canteloup/Nikos au Ministère de la culture et de la lampe UV, et d'Emile Louis au Ministère de la jeunesse et du handicap.


Une société plus ouverte

Du divorce triste (l'an dernier, Nico avait confié la peine que lui avait causé le départ de Cécilia en 2007) au mariage gay, la France a fait une avancée monumentale. D'un coup, c'est toute la société française qui s'ouvre à la différence. Dans un bel élan fraternel, l'UMP manifeste désormais main dans la main avec le FN sous la banière de la frétillante Frigide Barjot ! Ca vous parait anodin ? Imaginez une seule seconde De Gaulle et Pétain s'éclatant ensemble chez Michou, c'eut été impensable et pourtant c'est du même tonneau. Comme quoi, la France avance !


Une gouvernance stable

Sarko, c'était la réduction des dépenses publiques, l'amitié franco-allemande, un hyper Président entourés de ministres inutiles et/ou suspects, une Assemblée aux ordres, le soutien aux banques, les compromis avec le Medef et le mépris des syndicats ouvriers, la montée du FN et l'expulsion des Roms... Avec Hollande, c'est... pareil ! On s'était trompé, le changement c'est pas maintenant. En fait, le changement c'est maintenir ce qui était en place. L'imposition à 75% des plus hauts revenus ? Balayée. Le droit de vote des immigrés aux élections locales ? Oublié. La hausse des minimas sociaux et le renforcement des services publics ? Faut pas déconner ! Alors ok, Hollande a fait le mariage mixte, mais Nico avait ouvert la voie en officialisant l'union entre un gnome et un porte-manteau.


Les femmes l'ont échappé belle !

N'oublions pas que sans l'affaire du Carlton, DSK serait sans doute aujourd'hui Président. Or, comme disait le philosophe batave Dave,  "DSK aime trop les dames, Hollande préfère l'édam". Et franchement c'est mieux ainsi, même si le MIAM vous avait promis de ne pas faire de jeu de mots sur le fromage...


Pour conclure en beauté : la conclusion !

Depuis un an se sont écoulés 365 jours, 8 760 heures, 525 600 minutes, 31 536 000 secondes. Ca parait incroyable et pourtant c'est pareil trois années sur quatre.